Au-delà des questions d’identités et de genres auxquelles nous pouvons être confrontés au cours de notre vie, l’envie ici est de noyer mon corps avec les peaux qui m’accompagnent. Comme un puzzle de plusieurs personnes, éparpillé et assemblé en un tableau. L’idée était de perdre certaines notions de notre propre corps. Requestionner l’enveloppe dans laquelle nous nous forgeons. Cette forme, cette masse, a été capturé, morcelé, étiré, fragmenté par la lumière. Série très personnelle, je déconstruis des corps afin de démolir le mien et le rebâtir. Art thérapie ou art de la réparation. Le besoin ici était de perdre le contrôle du corps, pour se le réapproprier par l’image qu’il renvoie.